Une de mes amies prie toujours saint Joseph avant les parties des Canadiens de Montréal. Inspirée par sa démarche, j’ai fait la même chose lors du 6e match opposant les Canadiens aux Golden Knights de Vegas, que je trouvais très stressant. Et apparemment, on n’est pas les seules (https://www.journaldemontreal.com/2021/06/24/jai-gravi-les-marches-de-loratoire-pour-que-le-ch-remporte-la-victoire) !
Ben quoi ? Ce n’est pas une chose qu’on peut demander à saint Joseph ? Ils ont gagné, non ? Contre toutes les prédictions, l’équipe canadienne a gagné la série et participe à la finale de la coupe Stanley.
Bien entendu, je n’en fais pas ma prière quotidienne, mais quelques fois il fait bon demander un extra. Surtout en cette année qui lui est dédiée, il me semble que saint Joseph, patron du Canada, ne peut faire autrement que de choyer son équipe.
Vous savez, saint Joseph peut faire de grandes choses même avec une partie de hockey. Quand il s’agit d’un sport national, d’une équipe qui a fait une remontée incroyable, d’un entraîneur confiné à cause d’un virus, de démonstrations de persévérance et de don total sur la glace, soir après soir, une victoire a la possibilité de rassembler tout un peuple et de le rapprocher de ses origines. On fait des blagues avec la « Sainte-Flanelle », « Jesus Price » et les « miracles » sur la glace, mais n’empêche que ce vocabulaire trahit la nature extraordinaire de l’événement que nous vivons présentement. Qui sait ce que saint Joseph en fera ?
Dans tous les cas, même si le Canada entier ignore que Joseph a contribué à la victoire du Canadien, nous, on le saura ! Et ça me fait penser : si jamais le Canadien gagne la coupe Stanley, on en devra toute une à notre patron !
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