Le trésor caché de Montréal

«The Miracle Man», clament les journalistes anglophones de l’époque. «Mais je ne suis pas un Miracle Man, répond Alfred Bessette, je demande tout à Joseph.»

Alfred Bessette (1845-1937), connu de par le monde entier sous le nom de frère André, a une confiance inébranlable en Joseph. Un exemple parmi tant d’autres : en pleine construction de l’oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, on manque d’argent pour construire le toit. L’hiver approche, la neige et le froid menacent de ruiner la nouvelle basilique. Lorsque les chefs de projet demandent au frère André quoi faire, il répond : «Je ne suis pas ingénieur, mais je vais faire ce que je sais faire: on va prier saint Joseph, et s’il veut un toit, il trouvera l’argent.» Confiant en saint Joseph, le frère André se rend à New York pour rencontrer la famille Rockefeller et il reçoit l’argent pour reprendre les travaux.

Montréal a donc le privilège de voir occuper son point le plus haut par la plus grande basilique au monde construite en l’honneur de saint Joseph. Mais Alfred Bessette nous laisse en héritage un trésor encore plus grand: le recours à Joseph. En posant le pied sur le terrain de l’Oratoire, tout en bas de la montagne, on voit l’inscription Allez à Joseph (Ite ad Joseph). Un message d’une grande simplicité, mais d’une efficacité assurée.

Alors, que vient-on chercher à l’Oratoire?